EN GREVE MARDI 10 SEPTEMBRE 2024 RASSEMBLEMENT devant la DSDEN de la Loire à Saint-​Etienne à 10h30 Boycottons les évaluations nationales !

Date/​heure
10 sep­tembre 2024
10h30


L’exécutif pour­suit la poli­tique édu­ca­tive du “choc des savoirs” avec notam­ment la géné­ra­li­sa­tion des éva­lua­tions natio­nales qui ne régle­ront en rien les condi­tions de tra­vail des per­son­nels, ni d’apprentissage des élèves. La FSU-​SNUipp, la CGT éduc’action, SUD édu­ca­tion et SNUDI-​FO 42 appellent à se mettre en grève le 10 sep­tembre 2024 pour une autre poli­tique édu­ca­tive et un bud­get à même d’améliorer les condi­tions de travail.

Rentrée inédite et déni de démo­cra­tie : Notre “ministre démis­sion­naire” pro­fite de la confu­sion géné­rale pour appli­quer la poli­tique édu­ca­tive mas­si­ve­ment reje­tée par la pro­fes­sion. Dans ce contexte, seule la mobi­li­sa­tion per­met­tra d’obtenir d’autres choix pour l’école et ses personnels

Evaluations à tous les étages !

Alors qu’aucune mesure concrète d’amélioration des condi­tions de tra­vail n’a été annon­cée, l’élargissement à tous les niveaux des éva­lua­tions natio­nales ren­force la mise au pas de la pro­fes­sion avec tou­jours plus d’in­jonc­tions aux « bonnes pra­tiques ».  Nous appe­lons les per­son­nels à construire des dyna­miques d’équipes pour faire com­prendre, à nos col­lègues et aux familles, le dan­ger de ces éva­lua­tions pour notre outil de tra­vail et la réus­site de nos élèves, créant ainsi les condi­tions pour pou­voir boy­cot­ter ces éva­lua­tions en équipe. Nous nous enga­geons à sou­te­nir les col­lègues par tous les moyens syndicaux.

Conditions de tra­vail : néces­sité d’un autre budget !

Effectifs char­gés, inclu­sion sans moyens suf­fi­sants, explo­sion du temps de tra­vail, rem­pla­ce­ments non assurés…

Les condi­tions de tra­vail impactent la santé psy­cho­lo­gique des per­son­nels. Un phé­no­mène accen­tué par les refus fré­quents de temps par­tiels ou d’autorisation d’absence, l’impossibilité d’accéder aux for­ma­tions, des salaires en déca­lage avec l’in­fla­tion et le manque de reconnaissance.

Pour la deuxième année consé­cu­tive, le pre­mier degré est privé de moyens utiles à son bon fonctionnement.

Seul un véri­table « choc des moyens » per­met­trait de recru­ter mas­si­ve­ment et d’améliorer les condi­tions de travail.

Faire front pour l’École

Le quo­ti­dien des per­son­nels et le sens du métier d’enseignant, de psy­cho­logue, d’AESH et d’AED sont atta­qués. Dans ce contexte, seule la mobi­li­sa­tion per­met­tra de conti­nuer à peser sur les déci­sions pour exiger :

  • le res­pect de la liberté péda­go­gique, l’abandon des éva­lua­tions natio­nales et la fin de la label­li­sa­tion des manuels

  • un véri­table choc des moyens permettant :

  • la baisse des effec­tifs dans toutes les classes pour nos condi­tions de tra­vail et les condi­tions d’études de nos élèves

  • une inclu­sion res­pec­tueuse des per­son­nels comme des élèves

  • la recons­truc­tion des RASED

  • les rem­pla­ce­ments assu­rés par une poli­tique de recru­te­ment à la hau­teur des besoins

  • la créa­tion d’un corps de la fonc­tion publique pour les AESH et les AED

  • Augmentation de 10% du point d’indice

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