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Article mis en ligne le 5 juin 2014
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Rythmes scolaires dans la Loire : la grande pagaille

Le décret Hamon voulant polir les effets négatifs du décret Peillon ne fait qu’alimenter un peu plus la pagaille ambiante. Ici ou là, certaines communes, profitant du changement créé par les élections, se sont engouffrées dans le décret Hamon élaboré pour solutionner leurs problématiques budgétaires.

SUD éducation avait combattu le décret Peillon, réclamant son abrogation pour une réécriture répondant réellement aux rythmes de l’enfant et prenant en compte les différents partenaires de l’école (élèves, enseignant-es et parents). Ce nouveau décret crée de la confusion et des inégalités entres les élèves, les écoles, les communes.

Dans la Loire, la ville de Saint-Etienne plutôt que de respecter les engagements de l’ancienne majorité (engagements que nous avions combattus mais qui avaient fait l’objet de débats, de réunions et de vote dans les conseils d’école) s’est saisie de la possibilité offerte par le décret Hamon pour questionner les écoles stéphanoises. En leur demandant de réunir leur conseil d’école dans l’urgence pour choisir entre les deux décrets, sans que l’ensemble des acteurs de la communauté éducative ait pu se saisir sérieusement de la question, elle a créé encore un peu plus de confusion.

La rentrée 2014/15 pourrait voir à Saint Etienne une toute petite partie de ses écoles régie par le décret Hamon et l’autre (près de 90 %) par le décret Peillon. Tout cela pour mettre en place une autre expérimentation pour la rentrée 2015/2016. Quel intérêt d’une telle décision ? La sagesse aurait voulu que l’on ne mette pas en concurrence les deux. Le décret Hamon offrait aussi la possibilité à la nouvelle municipalité de dire qu’elle ne souhaitait pas sa mise en oeuvre. Ce dernier prévoit en effet que les deux parties (mairie/écoles) soient en phase pour qu’il soit appliqué.

Encore une fois, ce sont les élèves, les personnels et les parents d’élèves qui sont les otages d’une politique éducative nationale et locale qui se fait à la hussarde.
Ce sont donc ces mêmes personnels qui doivent s’emparer de cette question en interpellant leurs organisations syndicales pour exiger que leurs paroles soient entendues.

SUD éducation Loire soutiendra les différentes initiatives qui se dérouleraient dans un cadre collectif le plus large possible pour demander l’abrogation des décrets sur les rythmes scolaires.


SUD éducation Loire n’est pas pour un statut quo et pense qu’une réforme des rythmes élaborée par l’ensemble des partenaires éducatifs est nécessaire, indispensable. Nos propositions alternatives sont connues. A nous d’en débattre et de les faire évoluer.


SUD éducation Loire - Membre de l'Union syndicale Solidaires
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