Le volume des suppressions de 20h en 3e comme en terminale L/ES reste inférieur à nos demandes mais va indéniablement dans le bon sens. Même si on peut contester certains choix, cela permettra tout de même un gain de temps avec l’augmentation du volume horaire des questions restant au programme et la possibilité d’approfondir un peu plus les méthodes et l’appropriation des contenus..
Sur les épreuves, nous sommes de nouveau intervenus avec le soutien du Snes et du Snalc pour que soient pris en compte nos critiques et celles des collègues : choix des sujets (cesser les choix de fin de programmes ou trop difficiles) mais aussi sur leur nombre en offrant un troisième sujet de composition et un deuxième sur l’étude de documents. Ces questions et surtout la dernière ont suscité une grande réticence de l’IG qui renvoie la décision au cabinet.
Enfin des aménagements sont proposés pour l’HG des premières et terminales de la voie professionnelle. Il appartient plus encore que pour les troisièmes et terminales aux collègues de nous donner un avis.
Ces mesures d’allègement si elles sont les bienvenues ne règlent bien sur pas la question des contenus, des méthodes et des finalités de l’enseignement de l’histoire et de la géographie dans le secondaire… et le primaire ; elles devraient être officiellement confirmées pour la rentrée et apporter un bol d’air indispensable aux collègues et aux élèves. En ce qui concerne Sud, le Snes et la Cgt, les prises de position intersyndicales remontent en fait à la présentation des programmes de lycée en 2009. Il s’agit pour Sud d’une question à la fois pédagogique et politique, car l’encyclopédisme des programmes se traduit aussi par un caractère socialement plus sélectif des programmes et des épreuves ; cette situation génère aussi une souffrance des personnels et des élèves sans parler du discrédit de disciplines fondamentales pour la formation politique et l’esprit critique de nos élèves.
La question de la fabrication des programmes devrait faire l’objet d’un large travail avec les collègues et notamment de leurs organisations représentatives mais aussi des chercheurs et des groupements de réflexion comme le Collectif Aggiornamento. La mise en place du CSP ne semble pas aller dans ce sens et on ne peut que regretter le refus ou l’absence de soutien de certaines organisations syndicales à notre proposition d’un conseil consultatif intégrant les représentant‑e‑s du personnel auprès du futur CSP (sauf le Snes et la Cgt en CSE le 17 juillet 2013 mais pas en CTM quelques jours après).
Mais sur cette question vitale de « la fabrique des programmes », et pas simplement d’histoire géographie, tout n’est peut être pas dit si nous sommes aussi capables d’agir de façon unitaire et déterminée sur ce sujet.
Les allègements envisagées par la Dgesco et l’Inspection générale au 26 Août.
En terminale L/ES
[fond rose] Les suppressions proposées représentent environ 20 à 22h réparties équitablement entre Histoire et Géographie. Elles ont été pensées en cohérence avec le programme 2014 de TS pour éviter une surcharge de travail aux collègues.[/fond rose]
[fond rose] Au moins la moitié des 14 croquis ou schémas sont supprimés. Une liste sera officiellement diffusée sur Eduscol. En conséquence le nombre de croquis en TS passerait à 5 au lieu de 8/9[/fond rose].
[fond rose]En géographie les questions sur la Russie, sur la mondialisation en débat, l’étude de cas sur le bassin Caraïbe et l’Afrique du sud sont supprimées. Une partie du Thème 2 sur les territoires de la mondialisation est compactée. Certaines fiches Eduscol seront amendées en précisant les attentes pour les Thèmes 1 et Thèmes 2. En histoire la question sur le patrimoine et « religion et société » sont supprimés ; l’étude la Chine devrait se faire à partir de 1949.
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En troisième
[fond rose] Les suppressions représenteraient aussi entre 20 et 22 h réparties équitablement entre l’Histoire et la Géographie, donc une suppression proportionnellement plus conséquente. Nous avons demandé que l’Education Civique soient aussi mise à contribution, ce qui devrait être fait.[/fond rose]
[fond rose] La géographie est assez remaniée avec une division en 3 parties pour « mieux coller au déroulement de l’année ». Toute la quatrième partie est notamment supprimée – environ 20 % du temps officiel. On passe de 10 à 6 études de cas.[/fond rose]
[fond rose] En histoire, les suppressions ont été visiblement plus difficiles à opérer. Elles touchent des passages de thèmes de chaque partie (réduction de l’ex Thème 1 dont nous voulions la suppression) et suppression de tout le Thème 3 de la deuxième partie sur la construction européenne. Les années De Gaulle sont aussi réduites à leur aspect sociétal, l’institutionnel se retrouvant en Éducation civique. Un long débat a eu lieu sur les épreuves du Diplôme National du Brevet ; mais malgré les vives critiques des 3 organisations présentes, la nature des épreuves ne sera pas retouchée. Par contre, des engagements sont pris sur des choix de sujets plus cohérents avec les programmes ; l’IG s’engage aussi à recadrer plus clairement les attentes pour un discours clair et identique dans chaque académie. L’IG demande des « propositions d’amélioration » pour un Groupe de Travail prévu sur le DNB fin septembre.[/fond rose]
Premières et terminales de la voie professionnelle
[fond rose]Il semble que l’IG a fait vœu de simplification dans les attentes et les suppressions qui touchent de nombreux sujets d’étude mais ne supprime vraiment que le quatrième sujet d’étude en géographie de terminale.[/fond rose]