Mercredi 4 juin et mercredi 26 juin, à l’appel de la CGT éduc’action, du SE-UNSA, du SNUFI-FO, du SNUIPP et de SUD éducation, parents et enseignant-e-s se sont rassemblés devant la DDSEN (ex Inspection Académique) pour exiger l’ouverture de classes dans leur école.
Toutes les revendications actuelles des écoles non satisfaites sont justifiées et présagent d’une rentrée aux conditions de travail difficiles à la fois pour les élèves et les enseignant-e-s.
A l’heure où le gouvernement réaffirme sa volonté de lutter contre l’échec scolaire, nous ne pouvons que constater que le DASEN entérine le fait que les conditions d’apprentissage à 30 élèves par classe est acceptable.
Ce jeudi 27 juin 2013, la CDEN (Commission Départementale de l’Éducation Nationale) a entériné les ouvertures et fermetures de classe.
D’ores et déjà l’Inspection a annoncé n’avoir que 3 postes, qu’elle préférait garder pour la rentrée. Un certain nombre d’écoles sont dites " sous surveillance" pour la rentrée.
Pour SUD éducation, les objectifs affichés par le gouvernement sur l’éducation ne peuvent être mis en œuvre par le DASEN qui est obligé de gérer un budget cautionné par l’austérité. Un certain nombre d’écoles sont mises en difficulté à cause de cette gestion à flux tendu des moyens, tandis que les conditions de travail se dégradent pour les personnels ainsi que les conditions d’apprentissage pour les élèves.
SUD éducation revendique un autre budget pour l’Éducation Nationale. Nous réclamons que localement toutes les écoles de la Loire soient dotées en postes suffisants pour que le service public d’Éducation soit véritablement porteur d’égalité.
Les luttes lorsqu’elles sont collectives sont toujours plus efficaces et porteuses d’espoir que les démarches individuelles qui épuisent. SUD éducation est prêt à mettre ses moyens syndicaux - des préavis de grève sont déposés notamment- à disposition de tous ceux et celles qui voudraient s’engager dans ces luttes collectives.