Après la grève du 12 février, saisissons-nous des conseils d’école pour exiger l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires.
Les enseignant-e-s du premier et second degré ont manifesté ensemble pour l’abandon de la loi d’orientation sur l’école, pour l’abrogation du décret sur les rythmes scolaires, pour l’amélioration des conditions de travail et de rémunérations.
A l’appel de la CGT éduc’action, Snudi-FO et SUD éducation une AG des personnels s’est tenue à la bourse du travail. Près de 80 personnes, enseignant-e-s mais aussi parents, ont débattu ensemble sur la loi d’orientation et sur les rythmes scolaires.
Nous regrettons que la question des rythmes scolaires occulte à ce point le vrai débat que nous devrions avoir autour des besoins plus urgents pour l’école (école-collèges-lycées et université) et sans remise en cause des contre-réformes précédentes. La focalisation sur la question des rythmes a aussi eu pour conséquence de peu mobiliser les collègues du second degré.
Par ailleurs, le décret sur les rythmes scolaires pouvant s’appliquer dès la rentrée 2013, des mairies (c’est le cas de Saint-Etienne) ont souhaité entendre l’avis des conseils d’école. Il leur est demandé de se positionner sur les propositions municipales. Ils pourront lors de ces instances donner leurs avis et émettre aussi d’autres hypothèses.
Nous vous rappelons que le conseil d’école n’est qu’une instance consultative et que le droit de réserve n’existe pas pour les enseignant-e-s.
Le décret n’offrant guère aux mairies la possibilité de concevoir des dispositifs plus riches, SUD éducation vous propose de soumettre à la connaissance des parents son alternative que nous jugeons plus ambitieuse dans l’intérêt des élèves. Cette proposition déborde bien sur le cadre du décret, car il nous semble impossible de faire une proposition intéressante dans ce cadre imposé. Une perspective de travail autour d’une réforme intelligente des rythmes passe obligatoirement par l’abrogation de ce décret. La proposition qui suit peut aller dans ce sens.
[rouge]NI REFORME PEILLON, NI STATU QUO[/rouge]
5 jours de classe avec un volume horaire identique du lundi au vendredi.
4H30 de temps d’enseignement par jour suivi d’un péri scolaire de qualité par des personnels formés et payés décemment.
Ce temps péri-scolaire doit être gratuit pour les familles.
Vous trouverez nos propositions détaillées dans le document joint. Nous mettons aussi à votre disposition une lettre à destination des parents expliquant pourquoi nous rejetons cette réforme, lettre que vous pouvez amender si vous le voulez.
N’hésitez pas à nous appeler pour avoir des informations complémentaires.