La dernière réforme (dite de la mastérisation) a sérieusement appauvri la formation initiale des enseignants.
Le directeur académique a décidé de transformer les écoles de Gounod en école ordinaire et de supprimer les deux seules postes de formateurs en zone rurale à l’école de Soleymieux. Cette décision a été prise sans jamais avoir été discutée en amont dans les nombreux groupes de travail de pilotage de la formation.
Deux arguments président à ces décisions :
Le premier est purement comptable : un équivalent temps plein est récupéré.
Le deuxième est organisationnel : concentrer les postes de formateurs sur les quatre écoles d’application restantes.
Les équipes des écoles maternelle et élémentaire Gounod lors d’une rencontre avec l’inspecteur de l’éducation nationale adjoint, ont proposé un nouveau scénario à moyen constant. La demande a été refusée.
Au seul argument de concentrer les postes de formateurs sur quatre écoles sans expliquer l’intérêt d’une telle disposition, les conséquences sont donc :
Suppression de l’offre de formation sur le seul groupe scolaire en zone d’éducation prioritaire et la seule école en zone rurale.
Mise en difficulté du groupe scolaire en zone d’éducation prioritaire si les formateurs quittent massivement ces deux écoles.
Au vu du peu d’arguments avancés pour justifier un tel choix, les enseignants se sentent déconsidérés et mis dans l’obligation de choisir entre rester dans leur école ou être formateurs dans une autre école.
Parce que ces décisions sont incompréhensibles, une demande d’audience a été faite auprès de l’inspection académique. Elle a été obtenue ce jeudi 29 mars à 17 heures.
Nous vous appelons à vous rassembler ce même jour à la même heure devant l’inspection académique pour réclamer le maintien des formateurs en zone d’éducation prioritaire et en zone rurale et pour que toute la lumière soit faite sur les motifs qui ont conduit à ces décisions.