Dans le cadre d’une journée nationale de grève et de manifestations et d’un appel commun départemental de la CGT éduc’action, de la FNEC-FP-FO, et de SUD éducation, des personnels de toute l’Éducation Nationale (1er degré, 2nd degré, …), non syndiqué-e-s et syndiqué-e-s de toutes organisations, se sont mis en grève le 31 janvier 2012 dans la Loire.
Dans des conditions météo difficiles, 200 personnes se sont rassemblées devant l’IA pour revendiquer l’annulation des suppressions de postes et le retrait de la réforme de l’évaluation des personnels. Sur les panneaux et les banderoles on pouvait lire : « Halte au pillage de l’Éducation Nationale », « RASED supprimés, école en danger », « Retrait de la réforme de l’évaluation », « CRI, ENAF, non aux suppressions », etc. Une délégation des trois organisations syndicales, auxquelles se sont joints des personnels des CRI/ENAF et des RASED, a été reçue en audience, lors de laquelle aucune réponse n’a été apportée à nos revendications.
Globalement, le nombre de grévistes a été plus important en France le 31 janvier que lors de la précédente journée de grève, le 15 décembre. C’est un point d’appui pour la suite. Il est extrêmement regrettable que certaines organisations aient choisi la division syndicale et la division des personnels (entre premier et second degré), alors qu’il s’agissait d’une étape importante dans la construction d’une mobilisation d’ensemble. Ne tombons pas dans l’attentisme électoral qui domine certaines organisations syndicales : rien ne remplacera nos mobilisations !
Pour notre part, nous n’opposons pas les modes d’action les uns aux autres. Et nous continuerons à participer dans l’unité syndicale la plus large possible à tout ce qui permet de construire la mobilisation, sans démentir dans la pratique ce que nos écrits affirment... Ainsi, même si des rassemblements sans grève ne suffisent pas pour construire une mobilisation à la hauteur des enjeux, ils peuvent contribuer à une dynamique et SUD éducation appelle à participer en nombre aux actions du 8 février et du 3 mars.
Celle du 8 février a pourtant été imposée sans concertation par certaines organisations syndicales qui ont voulu casser la grève du 31. Mais le plus important est aujourd’hui de développer une dynamique de mobilisation tou-te-s ensemble, sans toutefois leurrer personne : si nous voulons nous battre pour gagner, et pas seulement pour exprimer notre mécontentement ou négocier à la marge l’application de la politique de destruction de l’école, il faudra en passer par la grève, et pas qu’une journée par-ci par-là !
Parce que c’est le service public d’éducation dans son ensemble qui est attaqué, SUD éducation Loire appelle l’ensemble des personnels à se mobiliser, à se réunir et à débattre des modes d’action à mettre en œuvre pour imposer la satisfaction de nos revendications.
Prochains rendez-vous :
- mercredi 8 février 17h30 devant la préfecture
A l’issue de ce rassemblement du 8 février, une réunion pour préparer et coordonner différentes actions se tiendra à la Bourse du Travail de Saint-Étienne.