Communiqué de presse du 10 mars 2011
Recours gracieux pour non application de la loi 2001 sur l’IVG, la
contraception et l’éducation à la sexualité : le gouvernement reste
silencieux.
Le 10 janvier 2011, l’ANCIC, la CADAC, et Le Planning Familial ont
déposé un recours gracieux pour non application de la loi 2001 sur
l’IVG, la contraception, et l’éducation à la sexualité auprès du Premier
Ministre, François Fillon.
A ce jour, aucune réponse officieuse ou officielle n’a été faite aux
associations sur les suites données à ce recours alors que les besoins
des femmes, des couples et des jeunes dans ces domaines ne sont toujours
pas pris en considération.
Au contraire, l’accès aux soins devient de plus en plus difficile et les
séances éducatives en milieu scolaire de plus en plus anecdotiques.
L’annonce, le 8 mars 2010 de l’augmentation du tarif de l’IVG,
réaffirmée en novembre 2010 n’est toujours pas suivie d’effet et les
solutions ponctuelles mises en œuvre pour l’accès à la contraception des
mineures émanent d’initiatives locales.
Alors que notre pays célébrait, il y a deux jours la journée
internationale pour les droits des femmes, nous nous attendions à
engagement politique fort avec des solutions pérennes dans le sens d’une
plus grande justice sociale. L‘hôpital public doit répondre aux besoins
de la population en matière de santé et d’accès aux droits.
Comment devons nous interpréter cette non réponse à notre recours
gracieux ? Comment les femmes, les couples et les jeunes doivent-ils
l’interpréter ?
Face à l’immobilisme, les associations saisiront les juridictions
compétentes pour que la loi de 2001 relative à la contraception, l’IVG
et l’éducation à la sexualité soit enfin appliquée.*