Ainsi une « préférence nationale » entre par la grande porte dans l’enseignement supérieur. Selon le Ministère, une procédure spéciale serait réservée aux étudiants étrangers, qui devraient remplir des conditions « spéciales liées au droit du travail ». Ce processus est discriminatoire, antidémocratique, et contraire au Droit européen. Il porte des relents de xénophobie que nous dénonçons et condamnons. C’est une atteinte grave portée à l’Education Nationale et aux valeurs d’égalité et de justice qu’elle doit transmettre
Cette situation est inadmissible et nous exigeons l’inscription sans condition de tous les élèves dans la formation de leur choix et la suppression des fichiers. Tout étudiant étranger doit pouvoir poursuivre ses études en France dans la formation de son choix.
De plus nous dénonçons une nouvelle fois l’existence des fichiers de l’éducation Nationale qui, reconnaissant immédiatement la nationalité d’un étudiant lors de son inscription, démontre l’interconnexion existant entre ces fichiers.
La Fédération SUDéducation encourage les étudiants concernés à se défendre et à envisager tous les recours possibles contre cette discrimination.