Pour une AG organisée pendant les vacances, l’affluence était très correcte, puisque plus de 70 collègues y ont participé, en présence de la FSU et de ses organisations, de SUD éducation Loire et de la CGT éducation.
La réunion a été aussi efficace que riche, et les échanges intéressants.
Tout le monde était d’accord pour dire que la mobilisation doit se poursuivre. L’importance d’associer le plus grand nombre possible de personnels à la mobilisation a été soulignée.
Il a donc été convenu, en plus des rendez-vous proposés par les intersyndicales et départementales, une fois l’information donnée sur les initiatives de la coordination inter-secteurs de St-Étienne (voir l’agenda), de se retrouver pour les collègues de l’éducation :
mercredi 27 à 11h00 à la Bourse du Travail de Saint-Étienne, pour organiser la diffusion d’un tract intersyndical afin de mobiliser pour la grande manifestation à l’appel de tous les syndicats du jeudi 28 à 10h15 de Châteaucreux.
mercredi 3 novembre à 17h00 à la Bourse du Travail de Saint-Étienne pour une Assemblée Générale éducation, afin de discuter et d’organiser ensemble la continuation de la mobilisation après les vacances, avec notamment la nouvelle grande manifestation à l’appel de tous les syndicats du samedi 6 novembre départ 10h15 de Châteaucreux, mais aussi pour commencer à organiser la suite et les modalités de la poursuite de la mobilisation. Un autre rendez-vous sera alors fixé, pour impliquer le plus grand nombre possible de collègues dans la mobilisation et dans la discussion de ses modalités.
La discussion, en vrac, a en particulier porté sur la mise en place sourde d’une retraite par points (voir sur ce sujet le récent communiqué de Solidaires suite au vote du Sénat), sur les liens entre la bataille en cours et les enjeux pour le service public d’éducation (dispositif CLAIR dans le second degré, EPP dans le 1er degré...)
Dans ce cadre été réaffirmé l’enjeu central du bras de fer engagé avec le gouvernement sur la question de la réforme des retraites : de son issue dépendra largement le rapport de force global entre les salarié-e-s du public et du privé et les couches dominantes. Certain-e-s ont voulu souligner que c’était peut-être la dernière fois avant longtemps que nous pouvions tou-te-s nous battre pour une même revendication.
En cas de victoire du mouvement social, le rapport de force créé permettra de stopper les projets de démantèlement du système de droits sociaux et démocratiques, et de repartir pour des luttes revendicatives sur tous les domaines : services publics, emploi, salaires, protection sociale.
En cas de défaite, de nouvelles régressions majeures sont à prévoir sur tous ces sujets, comme le projet d’instaurer une retraite par points l’annonce, mais aussi sur les statuts des fonctionnaires, et plus largement sur les droits du travail (contrat de travail unique, précarisation en aggravée et généralisée).
Une discussion a également eu lieu sur les caisses de solidarité envers les salarié-e-s en grève reconductible. Le plus simple est de choisir à quelle organisation syndicale faire un versement. Un site répertorie différentes caisses de solidarité, nationales et locales.