Avec la fin de la période de trêve hivernale, prolongée jusqu’au 31 mai pour cause de COVID, la menace pèse sur des familles et sur des jeunes isolés d’être mis à la rue du jour au lendemain. Nous ne savons pas comment l’annonce gouvernementale de maintenir 43 000 places d’hébergement jusqu’en mars 2022 va se concrétiser dans la Loire.
Mme la Préfète de la Loire ne répond toujours pas aux demandes des associations pour ouvrir un dialogue afin d’éviter de mettre en danger ces personnes et, avec elles, l’ensemble de notre société. Nous sommes en démocratie : elle doit nous recevoir en urgence !
Beaucoup des personnes qui risquent une remise à la rue ont dû quitter leur pays pour s’exiler en France ; après un parcours migratoire le plus souvent très dur, elles sont confrontées au rejet de leurs droits les plus fondamentaux :
Des jeunes en recours auprès du Juge pour Enfants pour reconnaître leur minorité sont laissés sans prise en charge adaptée et mis en grave danger, alors que la France a ratifié la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
Les rendez-vous en Préfecture pour déposer ou renouveler un Titre de Séjour sont impossibles d’accès par Internet : des personnes risquent de perdre leur travail, de ce seul fait.
Dans le même temps, aux frontières de l’Europe, des personnes en exil meurent en Méditerranée ou sont rejetées vers des pays qu’elles veulent fuir.
En soutien à tous ceux qui subissent le rejet, ici et là-bas :