Les professionnel-le-s de la Culture sont indissociables de nos métiers d’enseignant-e-s et sont essentiel-le-s à l’épanouissement de chacun-e.
C’est pourquoi les personnels de l’Education ne peuvent rester indifférents aux initiatives d’occupations des lieux culturels qui s’étendent de jour en jour dans notre pays.
Contrairement à ce que retiennent les médias, leur première revendication concerne l’égalité sociale gravement menacée chez les intermittent-e-s et l’ensemble des salarié-e-s précaires et privé-e-s d’emploi.
Ces revendications concernent toute la population, y compris les personnels de l’Education : AED, AESH, non titulaires toujours plus nombreuses/eux et corvéables à merci.
En 15 ans, 59 000 postes d’enseignant-e-s ont été supprimés dans le secondaire alors que le nombre d’élèves n’a cessé d’augmenter. Par la politique de "priorité au Primaire", le gouvernement surfe sur l’opposition des professeur-e-s des 1er et 2ème degrés, tout comme il attise les divisions entre les différentes équipes disciplinaires dans les collèges et lycées. Sans augmentation du point d’indice, la prétendue évolution des carrières n’a aucun effet réel sur le pouvoir d’achat.
Cette casse du service public de l’Education participe elle aussi à aggraver les inégalités sociales.
A situation inédite et d’urgence sociale, mobilisation inédite et de grande ampleur : c’est le sens des occupations de lieux culturels.
Localement, les prochaines assemblées auront lieu sur le parvis du Fil :
lundi 22 mars à 14h,
samedi 27 mars à 14h .
Au-delà de son soutien à ces mobilisations, Sud-Education 42 invite tous les personnels à se réunir en heure syndicale dans tous les établissements afin de faire le bilan des revendications, afin de réfléchir à toutes formes d’action permettant de rejoindre les mobilisations de la culture et des précaires, y compris l’occupation des lieux d’enseignement.