De : Clotilde Maillard
Date : 4 octobre 2010
En 2008, les deux premières vagues de grève des travailleurs sans papiers ont fortement interpellé les comités RESF de l’Ile de France, conscients que les parents d’élèves sans papiers sont, eux aussi, des travailleurs, aux conditions de précarité et d’exploitation insupportables. Le soutien, même cantonné, à l’époque, à des initiatives locales ou individuelles, relevait de l’évidence tout comme la nécessité d’un travail commun syndicats/associations. Des rencontres de travail et de débats entre militants des groupes et réseaux de soutien aux sans-papiers et militants syndicaux permirent de dégager des analyses et des objectifs communs. Cette forme de lutte est apparue complémentaire à celle déjà menée depuis 2004 par le Réseau pour permettre d’enfoncer un coin supplémentaire dans l’édifice répressif du gouvernement français à l’égard des migrants.
C’est dans ce contexte, et parce que syndicaliste, que le Réseau Education sans Frontières m’a mandatée pour le représenter dans le groupe des 11 associations et syndicats, qui ont soutenu le mouvement de grève des travailleurs sans papiers, aux côtés de R. Moyon, syndiqué lui, à la CGT.
Voici les compte rendus écrits et envoyés régulièrement depuis le début du mouvement, ( mais qui sont restés pour certains malheureusement coincés dans les tuyaux), sur cette lutte emblématique qui continue, encore aujourd’hui, sous d’autres formes.
Clotilde Maillard (Déchargée RESF)
PS : à ces compte-rendus nombre de documents étaient joints. On peut les avoir à la demande.