[rouge]L’élection d’E. Macron annonce une brusque accélération dans la mise en oeuvre des politiques de déréglementation qui ont été menées ces dernières décennies. Le projet de société du candidat du CAC-40 est sans ambiguïté. Il s’agit d’une entreprise de régression sociale, de destruction des droits sociaux, des solidarités et des services publics, au bénéfice des classes possédantes. Son projet pour l’école est également dangereux. Il s’agit d’abord de continuer les politiques de mise en concurrence menées par les gouvernements précédents. De la « refondation » du dernier quinquennat, il veut conserver et aggraver toutes les contre-réformes néolibérales de structure.Mais il entend en parallèle imposer un nouveau tournant réactionnaire à l’école.[/rouge]
A la tête du projet d’EM pour l’école, il y a une certaine Fanny Anor, qui était jusqu’à récemment salariée de l’Institut Montaigne, un lobby néolibéral créé par l’homme d’affaires Claude Bébéar, qui prône notamment depuis des années l’autonomisation complète des établissements et la numérisation maximale de l’école.