Les changements climatiques ne sont plus contestés aujourd’hui et l’urgence à agir est largement partagée ■ Les rapports du GIEC (Groupe Intergouvernemental des Experts du Climat) mettent évidence clairement la responsabilité des activités humaines dans la concentration croissante des GES (Gaz à Effet de Serre) dans l’atmosphère et la relation directe avec la hausse de la température mondiale moyenne ■ Pourquoi, alors, les négociations climat n’ont pas avancées depuis le sommet de la terre à Rio en 1992 alors que dans le même temps l’économie mondialisée n’a cessé d’engranger des succès (dérèglementations des marchés et du droit du travail, privatisation du secteur public, allègement fiscal…) avec pour conséquence une crise sociale permanente ? ■ Le sommet climat 2015, à Paris cette année, fera-t-il exception et quels en sont les enjeux ? ■ C’est à ces questions que Solidaires tente de répondre pour comprendre l’impérieuse nécessité de se mobiliser au sein de la Coalition climat 21.
Plusieurs temps forts sont en préparation.
Le 29 novembre, une première journée de manifestation décentralisée dans les grandes villes à travers le monde. L’objectif est de rappeler aux délégations qui vont entamer les ultimes négociations que l’urgence climatique impose des décisions à la hauteur des enjeux.
Voir la liste des manifestations en France.
La réussite de cette journée, passera aussi par la multiplications des mobilisations en France par tout où cela est possible. Ce sera l’occasion de montrer l’implication de la population dans les territoires pour la lutte contre les dérèglements climatiques. Pour cela, il est nécessaire de renforcer les groupes de mobilisation locaux déjà lancés (Lille, Aix, Rennes, Lyon, Toulouse, Paris) et d’être à l’initiative d’un nouveau groupe, là où ils n’existent pas encore en prenant contacts localement avec les organisations membres de la Coalition Climat 21 et notamment Les Amis de la Terre, la Confédération Paysanne, ATTAC, FSU, Greenpeace, CCFD, CRID
...
La mobilisation va aller crescendo à partir de la seconde semaine.
Les 5 et 6 décembre se tiendra à Montreuil (93), le village mondial des alternatives pour montrer que “face au sentiment d’impuissance que peut provoquer la gravité et l’importance du défi climatique, les solutions existent et qu’elles sont à notre portée, créatrices d’emploi, porteuses d’un monde plus humain, convivial et solidaire” (cf. appel d’Alternatiba Bayonne octobre 2013).
A partir du 7 décembre, le 104, l’espace culturel du nord-est parisien est renommé, la ZAC, Zone d’Action pour le Climat. Il sera durant la semaine l’espace principal de convergence ouvert aux militant-e-s comme au grand public. La ZAC du 104 sera le lieu d’AG quotidiennes pour s’informer de l’état des négociations et des mobilisations. Il sera également un espace grand ouvert pour tous ceux et celles qui souhaiteront une information différente, sur la lutte contre les changements climatiques et les moyens de se mobiliser.
Le 12 décembre, une journée internationale d’action à Paris.
A la clôture de la COP 21, la mobilisation internationale se focalisera à Paris. L’enjeu est de montrer la diversité et la détermination du mouvement pour la justice climatique en délivrant un message clair :
Nous sommes uni-e-s face aux changements climatiques et à leurs responsables, les multinationales et les gouvernements. Notre mouvement pour la justice sociale et écologique ne s’arrêtera pas là !